Babylone - Bill Deraime, Tryo

Le ciel se voile, les glaciers transpirent

Babylone, Babylone

Plein de gas-oil, nos poumons quand on respire

Dans Babylone, Babylone

Bruits d’aéroplanes qui t’empêchent de dormir

Alors tout le monde se came pour pouvoir s'évanouir

Jouir sans entrave dans son travail et vieillir

Mourir au volant d’une Safrane et de quelques loisirs

Je me tire, salut Guizmo

Babylone

Je me tire, salut Guizmo

Faut que je respire

Je me tire, Babylone

Je me tire, faut que je respire

L’argent coule à flots

Les architectes construisent du beau

Babylone, Babylone

Trois quatre clodos, moyenne par station de métro

C’est trop dans Babylone

La violence anormale te pousse à ne plus sortir

Entre les flics, leurs armes

Ceux qui frappent pour se divertir

Tire lui une balle, ce mec là t’a fait souffrir

Ta vengeance est normale

L’Etat ne peut pas l’accomplir

Je me tire, salut Mali

Babylone

Je me tire, salut Christophe Petit

Faut que je respire

Je me tire, Babylone

Je me tire, faut que je respire

Ferme bien ta voiture

Change régulièrement tes serrures

Babylone, Babylone

Cherche bien la verdure, où ca?

Elle se fait rare, ça c’est sûr

Dans Babylone, Babylone

Et si par malheur, il fait chaud trop chaud

Ne sortez pas vos marmots

L'échappement de vos autos les condamnent aussitôt

Les politicos s’enflamment sur la réforme du vélo

Pendant qu’Elf fait sa campagne

Sur le grand prix de Monaco

Je me tire, salut Manu

Babylone

Je me tire, salut Manu

Faut que je respire

Je me tire, Babylone

Je me tire, faut que je respire

Et même si quelque part je t’aime (Love)

Autant que j’ai la haine (Hate)

C’est qu’entre chacals et hyènes

J’ai trouvé des âmes humaines

Dans Babylone, Babylone

Malheureusement pour toi

Je les emmène avec moi

Regarde-nous une dernière fois

Car cette fois on s’en va

Tu nous feras pas croire mon gars

Qu’on est des fous sans foi ni loi

C’est juste entre nous et toi

Il y a la nature qui est là

On se tire ! Bye, bye

Babylone

On se tire, faut que l’on respire

On se tire, Babylone

On se tire, faut que l’on respire