CBM - Bohemian Club

Je n’incite à rien, dans tous les cas

Tu peux toujours te foutre en l’air

Je t’invite là, viens, danse sous les balles

Tu veux toujours de tout sans t'éteindre

Je cours quand des timps se couchent, debout sans les mains

Je t’ouvre en vrai prince, ouais

A souhait, le tour en est 5, j’te roule, prends des pinces

Noués, nos jours se jouent dans des feintes

Malgré tes efforts

Le passé t’attrape et t’allume

J’ai arraché ta pub, j’veux placer ma barre

J'évacue, tu peux râler, là j’ai le trésor, le parfait calcul

C’est raté, ma puce

A gratter des gées-gor, le mal et t’avale, paye ta cure

J’veux brasser d’la thune, vaine

Je savais qu'ça tuerait

J’me tape des alarmes, c’est la fureur

Y’a pas plus faux qu’une larme, triste énigme

Chiale pas, XXX tu vacilles, c’est pire

Tu t’appliques, c’est clean, ça parle plus trop

A part sur l’autre, la dalle du gros

J’ai dû trahir l’ennemi et puis salir ses fils

Mais le hasard suppose que tu agisses et vite

C’est la parade du goal

C’est cané, c’est baisé, c’est mort

C’est cané, c’est baisé, c’est cané, c’est baisé

Dans l’allée des pêchés j’m’efforce

De remballer ces déchets et d’flairer les sommes

C’est cané, c’est baisé, c’est mort

Cané, baisé, mort

J’vais dans l’arène, même sans la haine fais respecter l’désordre

Les damnés déchaînés m’escortent

Seul dans ma bulle, le cœur dans la brume

Vois le feu prendre ma prunelle, plus d’air, trop sature

Grave, mon seum l’aura, j’hurle, c’est funeste

Les plus belles créatures sont si laides, des sirènes sans l’mal

Dans les écrits, ressens l’mal en 6 lettres

J’pense pas, je médite, une grande taffe, je lévite

J’vis dans l’mal, j’y gambade, j’viens d’en-bas, j’veux les biffs

J’bois toute la bouteille puis prends part au périple

Les années passent mais la même merde colle aux baskets

Bats les pattes, pute j’ai pas ma place en backstage

J’accède au XXX, parsème la haine en BPM

J’ai les nerfs, j’ai les nerfs

Oublie toutes les fois où la mort t’a sourit, fou

Dégobille tous les soirs car le poids s’alourdit, j’bouge

Loin des rapaces et des vampires, près des astres

Ouais désastreux est l’empire, en guise de paix j’ai les balles et mes maths

L’ascenseur social donne sur l’couloir d’la mort

Regarde Tupac Shakur, j’veux pas être coupable d’un meurtre

Ni courber l'échine face au pouvoir d’un homme

Comme tout un chacun, dans ce brouillard j’m’accroche

J’ai suivi mon étoile, le trou noir m’absorbe

J'élimine mon nectar, pourchasse ta horde

Terrifie ton escouade, édifie mon trépas

Dans le goulag, des loubards à mordre

Véridique on est mal, les vils-ci font des phases tous les soirs

Nos ennemis on les soigne nous, les droites

J’voudrais voir leurs sournois sous les balles

Les jaloux vont maigrir, ils sont tous à plat-ventre

Sheytan tourne dans les villes comme la chance

J’suis dans les tourments, les vices

C’est soûlant d'être ivre, j’pourfends des livres

J'écris tout l’temps des ries quand ça m’chante

C’est pas l’tout d’vendre des disques, faut qu’tu buttes un hippie

Que des pules-cra nuisibles, qui décuple ma soif

J’ai perdu la foi dans ce divin whisky

Puis j’ai trouvé ma place dans la nuit infinie

C’est cané, c’est baisé, c’est mort

C’est cané, c’est baisé, c’est mort

Les damnés déchaînés m’escortent

Les damnés déchaînés m’escortent

J’a tracé, j’ai laissé des corps

J’a tracé, j’ai laissé des corps

Sans arrêt délaissé les codes

Sans arrêt délaissé les codes

Cané, baisé, mort

Baisé, mort

Cané, cané, mort

Baisé, cané, baisé, mort