Comme un aimant - Chiens De Paille, Bruno Coulais

Comme un aimant - Chiens De Paille, Bruno Coulais

Год
2001
Язык
`프랑스 국민`
Длительность
220280

아래는 노래 가사입니다. Comme un aimant , 아티스트 - Chiens De Paille, Bruno Coulais 번역 포함

노래 가사 " Comme un aimant "

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Comme un aimant

Chiens De Paille, Bruno Coulais

Une passion lézardée

L'érosion des années

Mes parents désarmés

Se séparent, la maison, désormais

Résonne de leurs paroles désolées

Une part d’ombre est scellée

Pour ne pas rompre, esseulée

Chaque jour ma mère se bat

Elle a le monde à soulever et sur ses joues tant de peines me navrent

Goût amer.

Je pars

Quand la foudre en elle parle

Pardon de me sauver

J’ai mal de voir ce qui m’attend.

Grand besoin de souffler

Pas le cran de la retrouver la tête dans les mains, en quête d'éléments

De raisons de garder les rangs

Je suis de ceux qui traînent tard, à squatter les bancs

Tel le fer et l’aimant

Ma vie se fait de ces moments où on est mieux loin de chez soi

Moments d'éternité

L'éternité est un moment mais on l’oublie l’un de ces soirs

Où, en mal de trophées

On refait le monde loin des bras de Morphée

Le cœur empreint de cette âme qu’ont les chœurs en plein stade…

Mais peu importe, le décor s’ancre, on s’installe entre stages et intérims

En soi, rien de terrible, on stagne

Là où des petites filles déjà petites femmes charment

Des hommes encore mômes fans de Jackie Chan

Pendant que des femmes encore petites filles

Elèvent des mômes déjà durs comme des hommes

J’espère en l’espoir perdu, sur les cendres de nos sorts

Que leurs voix innocentes ne se joignent à l’ensemble des perdants que nous

sommes

D’autres, se voyant sans songes, s’en vont, se noyant dans leur sang

L’eau passe sous les ponts

Il me semble qu’hier encore, ma mère m’embrassait sur le front

«Cloués sur un banc, rien d’autre à faire»

«Et les rêves brisés transforment les songeurs en braqueurs»

J’ai pas choisi de réduire mon monde à ce banc comme Escobar à Medellín

C’est parce qu’erre le spleen, c’est parce qu'être mine

C’est le récit de mes nuits blanches dans la cohue

Déjà communément

Connue des gens du genre

Comme une légende, des gens

Collés aux bancs, du genre

Comme un aimant

Assis, une lettre à la main, où les miens se laissent être

Ce coin de terre maigre où les chiens aiment faire

Je profite de l’instant là où les chemins viennent se perdre

Serein devant cette lettre dont je sais rien

C’est peut être tout et n’importe quoi

Mais ne rien savoir laisse une touche d’espoir rare à notre endroit

Entre autres, en bas, j’en ai marre de perdre

Cette lettre, une part de rêve dans ce pâle réel

Un poumon quand, pour mort, mon esprit manque d’air

Que trop de marques de peine se lisent sur ma face

La peur qu’y ait rien me harcèle, las d’errer en ville jusqu’au matin

De nouveau, vivre m’enivre

L’entrain rince mon cœur vide d’envie puis s'étalant sur mes lèvres

Leurs coins se surélèvent.

Le déçu se relève

Droit dans l’arène comme un roi devant sa reine et les fauves morts

Putain, je sens resurgir d’affreux remords de leur formol

Innocence, je rêve.

Cette lettre, ma charge de revanche

Quand tout s’acharne sur les gens comme le hasard sur mes chances

Pour que notre passage prenne un sens

J’ai pas la hargne de naissance

Je rêve de puiser dans ma jeunesse à grandes mains

Que je puisse prendre les bons chemins

Et ne me brise pas, trimant comme tous triment

Pour des miettes en guise de part

Mais le rêve est mon vice

La vie se marre quand ses fils marnent

Lisant la lettre, je réalise

Sa justice vaut autant que celle des hommes

Aux dépens de ceux de ma zone

On se débat tous dans ce monde mais on est tous seuls

En somme, je te jure

Je resterai qu’un arracheur de sacs aux yeux de ceux

Dont la vie n’est autre que la vie des autres

Je baisse pas assez la tête.

Peu d’idéaux mais les idées hautes

Radieux, le ciel rend cet enfer confortable

En fin de compte, quand on regarde

Combien montent?

Combien tombent?

Inutile de le dire aux gosses…

«Et les rêves brisés transforment les songeurs en braqueurs»

J’ai pas choisi de réduire mon monde à ce banc comme Escobar à Medellín

C’est parce qu’erre le spleen, c’est parce qu'être mine

C’est le récit de mes nuits blanches dans la cohue

Déjà communément

Connue des gens du genre

Comme une légende, des gens

Collés aux bancs, du genre

Comme un aimant

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