1,2,3,4 - Elisa Tovati, Matt Epp

D’abord on se rencontre, on s’y attendait pas

Il avait l’air un peu banal, il était assis là

Moi j’avais l’air de rien en buvant mon Coca

Il s’est approché, il m’as dit «Salut, ça vas?

«The first message is the first rendez-vous

Look your best, be on time and above all this foule

Don’t talk about your exes (You better not)

Be cool, make her laugh, you know, blah blah blah

Se raconter nos vie et puis boire un peu trop

Avoir les yeux qui brillent et le trouver si beau

And a familiar feeling that it’s all déjà vu

C’est fou ce qu’ils se ressemblent tous ces débiles

And it goes one, two, three, four

You came and go, you say it’s best

Now just my body you undress

We’re two or one and one is left

Et c’est toujours la même histoire

Les mots d’amour et les promesses

Les billet doux, les nuits d’ivresses

Nos corps et nos bouches qui se cherchent

C’est toujours la même histoire

On vas au théâtre, au ciné

On se fait des weekend a vélo

On a mis l’truc à s’raconter

On s’marre comme des ados

And I hang on every word, I feel you feeling me

I love your mom, your sister, your cat, your clique

Ensuite c’est les projets, on parle d’avenir

On dit plus jour on dit ans

C’est con, mais ça fait plaisir

Now we do couple things

And talk about only a couple things

The weather, our jobs, and maybe buying a couple rings

On part en vacance en Iceland, en Italie au Canada

Y’as un truc qui change, mais j’sais pas vraiment quoi

Ce matin pour la première fois on avait rien a se dire

Et d’un coup, mon Dieu, c’est de pire en pire après

Ça fait un, deux, trois, quatre

You came and go, you say it’s best

Now just my body you undress

We’re two or one and one is left

Et c’est toujours la même histoire

Les mots d’amour et les promesses

Les billet doux, les nuits d’ivresses

Nos corps et nos bouches qui se cherchent

C’est toujours la même histoire

Tu vois, depuis toujours on s’aiment comme ça

Pensant l’amour ça sent rien, ça s’en vas

Ça fait deux mois qu’il se passe plus rien

Et je doute de nous

Peut-être que tu vois quelqu’un

Je sais pas et je m’en fous

Rendez-vous demain à 17h, café Madame, il faut qu’on parle

Mais je t’en prie pas de larme et pas de mélodrame

Les visages ont pâle, l’air est électrique

Même les choses ont compris

Qu’entre nous y’avais plus rien de magique

Fais les ronds avec ta clope

Putain ce que t’es beau quand tu pleure

Je sais pas trop où on va

Faut qu’on se quitte c’est mieux comme ça

Tu pars, tu reviens, tu me laisse

Tu veux — je ne sais plus, tu me blesse

Et quand l’un part l’autre reste

C’est toujours la même histoire

Les mots d’amour et les promesses

Les billet doux, les nuits d’ivresses

Nos corps et nos bouches qui se cherchent

C’est toujours la même histoire