Entre deux taxis - Les Cowboys Fringants

Ils se sont embrassés tard dans la nuit\nSur la banquette d’un taxi\nDehors un lampadaire s’est rallumé\nIls ont fait voeux d'éternité\nSur le toit de la voiture le néon lumineux\nNe semblait briller que pour eux\nComme une petite oréole dans le noir\nLe taxi filait vers la gloire\nOh qu’il est triste le sort des amoureux\nSe disait le vieux chauffeur amusé\nCar on commence toujours à se dire adieu\nDès notre premier baiser\nEnsemble ils ont pris un appartement\nOù ils vécurent au gré du temps\nUne vie avec des lunettes roses\nExempte de journées moroses\nMais le poids du quotidien ce p’tit diable malin\nVient s’installer un bon matin\nEt les coeurs qui furent si légers hier\nRetombent les 2 pieds sur terre\nOh qu’il est triste le sort des amoureux\nQu’on se dit au bout de quelques années\nCar on commence toujours à se dire adieu\nDès notre premier baiser\nLes amants d’hier sont devenus amis\nPlus de chaleur dans le logis\nLes rêves qu’il avaient jadis en duo\nS’endorment maintenant dos à dos\nPar la fenêtre elle regarde celui qu’elle a aimé\nLa quitter pour l'éternité\nEn emportant tout un pan de sa vie\nDans un anonyme taxi\nOh qu’il est triste le sort des amoureux\nQu’on se dit lorsque tout est terminé\nCar on commence toujours à se dire adieu\nDès notre premier baiser\nOh qu’il est triste le sort des amoureux\nQu’on se dit lorsque tout est terminé\nCar on commence toujours à se dire adieu\nDès notre premier baiser